Les premières recherches suggèrent que vivre près des parcs et de l’eau peut réduire le risque de problèmes de santé mentale chez les personnes âgées.
![Les](https://static.independent.co.uk/2023/02/22/21/30777ea164d78d1fcd657d3957a3cca7Y29udGVudHNlYXJjaGFwaSwxNjc3MTUzOTk4-2.4928621.jpg)
Selon une étude pilote présentée à la 75e réunion annuelle de l’American Academy of Neurology, les personnes qui vivent à moins d’un demi-mile d’un espace « vert » ou « bleu » éprouvent une détresse psychologique significativement plus grande que celles qui vivent plus loin.
La détresse psychologique grave comprend les problèmes de santé mentale qui nécessitent un traitement et qui ont un impact modéré à grave sur la capacité d’une personne à participer au travail et à d’autres situations sociales.
Les experts disent que vivre une détresse psychologique sévère à long terme peut entraîner une déficience cognitive légère et la démence.
Solmaz Amiri
Professeur assistant de recherche au Elson S Floyd College of Medicine de l’Université de l’État de Washington, a déclaré : « Parce que nous manquons de méthodes efficaces de prévention ou de traitement des troubles cognitifs légers et de la démence, nous devons examiner ces problèmes de manière créative.
« Nous espérons que cette étude montrant que les personnes qui vivent à proximité des parcs et de l’eau ont une meilleure santé mentale conduira à d’autres recherches sur la façon dont ces avantages se manifestent et si cette proximité aide à prévenir ou à retarder les troubles cognitifs légers et la démence. »
Dans le cadre de l’étude
Les chercheurs ont examiné les données du Bureau américain du recensement et des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) sur près de 43 000 personnes de 65 ans ou plus vivant dans l’État urbain de Washington.
Ils ont analysé les distances des participants aux espaces verts tels que les parcs
Les jardins communautaires et les cimetières, et les espaces bleus tels que les lacs, les réservoirs, les grands fleuves et les côtes.
Les participants ont rempli un questionnaire évaluant la détresse psychologique à l’aide d’une échelle en cinq points, de zéro, c’est-à-dire pas de temps, à quatre, c’est-à-dire tout le temps…
Environ 2% des participants souffraient de détresse psychologique grave
A rapporté l’équipe.
De tous les participants
70 % vivaient à moins d’un demi-mille d’un champ vert et 60 % vivaient à moins d’un demi-mille d’un champ bleu.
1,3 % des personnes qui vivaient à moins d’un demi-mile des parcs et plans d’eau ont signalé une détresse psychologique grave, contre 1,5 % de celles qui vivaient à plus d’un demi-mile.
Mme Amiri a ajouté
« Nous espérons que cette recherche pourra éclairer la future politique de santé publique, de l’emplacement des établissements résidentiels aux plans visant à améliorer les résultats en matière de santé mentale pour les résidents des centres de soins de longue durée ou des maisons de retraite. »
💡 Ressources et références
« independent.co.uk », via : Vivre près des parcs ou de l’eau « peut réduire le risque de problèmes de santé mentale »..