24 novembre – .
Comme une grande partie du monde
Le Canada fait face à une augmentation des conditions météorologiques extrêmes en raison des changements climatiques, les pertes annuelles moyennes dues aux catastrophes devant atteindre 15,4 milliards de dollars d’ici 2030, selon le gouvernement.
L’objectif des stratégies d’adaptation est d’aider à réduire ces pertes au moyen de politiques et d’investissements fédéraux. Le gouvernement affirme que la recherche montre que chaque dollar dépensé pour l’adaptation peut entraîner des économies allant jusqu’à 15 $, y compris des avantages directs et indirects pour l’ensemble de l’économie.
« La lutte contre les changements climatiques est à nos portes
Non seulement devons-nous réduire les émissions qui causent les changements climatiques, nous devons aussi nous adapter aux changements auxquels nous sommes confrontés », a déclaré le ministre fédéral de l’Environnement, Steven Guilbeault, dans un communiqué.
Selon la Base de données sur les émissions pour la recherche sur l’atmosphère mondiale (EDGAR), le Canada est le quatrième producteur mondial de pétrole et le deuxième émetteur de carbone par habitant parmi les principales économies du G-20.
Par exemple
La mise en œuvre de nouvelles normes contre les inondations et les incendies de forêt pour les nouvelles constructions pourrait permettre au Canada d’économiser environ 4,7 milliards de dollars par an, tandis que la forêt urbaine de la ville de Toronto réduit les coûts de refroidissement, améliore la qualité de l’air et réduit la pression sur l’environnement, selon le communiqué. Infrastructure pluviale..
La stratégie se concentre sur cinq priorités
Améliorer la santé, construire et entretenir des infrastructures publiques résilientes, protéger la nature et la biodiversité, soutenir l’économie et réduire l’impact des catastrophes liées au climat.
Le nouveau financement de 1,6 milliard de dollars porte les dépenses totales d’Ottawa consacrées à l’adaptation et à la résilience à plus de 8 milliards de dollars.
Le gouvernement fédéral a passé deux ans à consulter les provinces
Les territoires, les municipalités et les groupes autochtones sur la stratégie, et ils ont maintenant 90 jours pour commenter.
L’Institut canadien du climat (ICC)
Un groupe de réflexion, a déclaré que cette décision était un pas en avant important, mais qu’il fallait plus de détails sur la manière dont l’objectif global de la stratégie traiterait les plus grands risques climatiques du Canada, et le processus de coordination du plan d’action n’était pas clair. . . .
« Cette nouvelle stratégie nous donne une chance d’arrêter l’hémorragie »
A déclaré le président de CCI, Rick Smith. « Bien qu’il y ait encore du travail à faire pour s’assurer que cette stratégie entraîne des progrès significatifs, sa mise en œuvre aidera le Canada à se préparer aux menaces futures.
💡 Ressources et références
« Reuters.com », via : .