La Station spatiale internationale a été forcée de rester à l’écart des débris russes potentiellement mortels.
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Il a fallu un peu plus de cinq minutes au laboratoire flottant pour lancer ses propulseurs afin de pouvoir se tenir à une distance de sécurité des débris du vaisseau spatial russe détruit.
La NASA a déclaré que les débris provenaient de Cosmos 1408
C’était un vieux satellite qui a été détruit lors d’un essai d’armes russe en novembre dernier – dont des fragments ont survolé la Terre, mettant à plusieurs reprises la mission en danger.
La station spatiale a lancé ses propulseurs à partir de 20 h 25 HE
Augmentant finalement l’altitude de la station de plus de 1 000 pieds. Sans une telle manœuvre, on estime que le morceau de débris spatial aurait pu passer à moins de trois miles de la station spatiale, selon le blog de la NASA sur l’événement.
Il n’est pas tout à fait inhabituel que la station spatiale manœuvre pour éviter les débris spatiaux potentiellement dangereux, la NASA notant que la station a évité les débris spatiaux plus de 30 fois depuis 1999.
Mais contrairement aux débris accidentels ordinaires
Comme un étage supérieur de fusée usé, celui que la station spatiale a esquivé lundi a été fabriqué intentionnellement.
Vers le 15 novembre 2021
L’armée russe a testé un missile anti-satellite, ou Asat, sur le défunt satellite espion de l’ère soviétique Cosmos 1408. La destruction du satellite a créé plus de 1 500 nouveaux débris, obligeant les astronautes et les cosmonautes russes à bord de la Station spatiale internationale à se cacher dans des engins spatiaux amarrés au cas où ils devraient évacuer la station.
Le test Asat a suscité un tollé international et déclenché des discussions aux Nations Unies sur l’interdiction des tests Asat et Asat. L’administrateur de la NASA, Bill Nelson, a qualifié le test de « téméraire », de « dangereux » et de « déstabilisant ».
Les États-Unis se sont engagés à mettre fin à tout futur test de missile anti-satellite en avril, la dernière fois qu’un missile a été utilisé pour détruire un satellite en 2008.
Certains experts craignent que l’utilisation d’Asat dans la guerre n’accélère l’apparition du soi-disant syndrome de Kessler, une réaction en chaîne incontrôlable dans laquelle les débris spatiaux détruisent les satellites, créant plus de débris et détruisant plus de satellites. Le résultat final de la cascade du syndrome de Kessler sera que les canaux orbitaux seront tellement obstrués par des débris que personne ne pourra lancer quoi que ce soit dans l’espace pendant des années, voire des siècles à venir.
Les responsables de l’US Space Force pensent qu’environ les deux tiers des débris du test Asat étaient rentrés dans l’atmosphère terrestre en septembre, a rapporté Space News. Mais, comme l’a démontré l’exercice ISS de lundi, le matériel laissé en orbite continue de menacer d’autres véhicules spatiaux.
Ce n’est pas non plus la première fois que l’ISS doit éviter les débris d’un test anti-satellite russe cette année. La station spatiale a mené des exercices similaires en juin.
💡 Source et référence
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