PARIS
20 octobre – Le nombre de raffineries françaises toujours en grève par TotalEnergies (TTEF.PA) est passé d’un pic de cinq à deux jeudi, les stations-service du pays se remplissant à nouveau après une grève de près d’un mois Action industrielle, où les vagues dépassent les salaires, semblent s’essouffler.
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Le représentant syndical CGT
Eric Sellini, a déclaré que les travailleurs de la raffinerie de La Mède et de l’entrepôt de Côte d’Opal à Dunkerque avaient voté pour la reprise du travail, bien que les grèves à la raffinerie de Gonfreville et au Feyzin de 119 000 barils par jour se poursuivent.
Le nombre de stations-service toujours aux prises avec des pénuries est tombé à moins de 17 %, contre 20 % mercredi et plus de 30 % le week-end, soulageant les ménages et les entreprises, même si cela peut prendre deux à trois semaines pour les raffineries. être complètement arrêté Selon le gouvernement et les entreprises concernés, l’opération est en cours..
L’offre avait commencé à s’améliorer avant même la fin de la grève après que le gouvernement eut augmenté les importations et réquisitionné certains travailleurs après une interruption d’une semaine.
« Nous avons constaté une nette amélioration de la situation »
A déclaré le porte-parole du gouvernement Olivier Veran à LCI TV.
Dans un communiqué
Le ministère des Transports a déclaré avoir prolongé de cinq jours certaines mesures extraordinaires pour ramener le pays à la normale, comme une plus grande flexibilité dans les heures de conduite des chauffeurs de camions-citernes.
La grève est devenue le défi le plus difficile auquel est confronté le président Emmanuel Macron depuis sa réélection en avril lors de la crise énergétique européenne qui a fait grimper les prix.
Les travailleurs des raffineries et des dépôts de carburant de TotalEnergies et ExxonMobil (XOM.N) ont exigé de fortes augmentations de salaire pour aider à faire face à la crise du coût de la vie.
L’entreprise locale d’ExxonMobil
Esso France, a accepté plus tôt ce mois-ci une augmentation de salaire de 6,5 % et une prime de 3 000 euros (2 916 $) en 2023. Quelques jours plus tard, TotalEnergies, qui a réalisé des bénéfices lucratifs en raison de la flambée des prix de l’énergie due aux retombées de la guerre russo-ukrainienne, a conclu un accord salarial avec la plupart des syndicats pour augmenter les salaires de 7 % en moyenne l’année prochaine.
Cependant
Les syndicats de gauche CGT, qui réclamaient une augmentation de 10 %, n’ont pas soutenu les accords. La CGT n’a pas immédiatement répondu lorsqu’on lui a demandé quelles conditions, selon les grévistes, permettraient un retour au travail.
Les grèves et la maintenance non planifiée ont contraint plus de 60 % de la capacité de raffinage française à l’arrêt.
Les grèves dans les raffineries ont temporairement atténué la pression sur les marchés européens du brut, mais ont créé une demande refoulée dans les mois à venir lorsque l’approvisionnement en produits raffinés sera limité, ont déclaré des analystes du secteur de l’énergie.
Esso France a annoncé cette semaine qu’il redémarrait ses raffineries de Gravenchon et de Fos-sur-Mer, mais qu’il faudrait deux à trois semaines pour revenir à un fonctionnement normal.
La grève sur les salaires s’est étendue au secteur nucléaire français avant les pourparlers entre le syndicat CGT-FNME et le service public EDF (EDF.PA).