PARIS
14 octobre – Deux centrales électriques exploitées par EDF (EDF.PA) ont coupé la production d’électricité nucléaire en raison de problèmes salariaux, tandis que deux autres sont en grève pour le week-end, ont déclaré des représentants du syndicat français FNME-CGT.
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Les membres de la FNME-CGT sont en grève continue depuis des semaines dans les centrales nucléaires françaises pour augmenter les salaires, ce qui augmente le risque d’une pénurie d’électricité alors que le service public français peine à remettre en service suffisamment de réacteurs pour l’hiver.
L’approvisionnement des réacteurs nucléaires des sites de Belleville et de Gravelines a diminué de 1,1 gigawatts (GW), selon les données d’EDF. « Les restrictions de production vont probablement se poursuivre jusqu’à la fin de la grève locale », a indiqué la société sur son site Internet.
Les travaux de maintenance de trois réacteurs de Cruas
De deux réacteurs du Tricastin et de Cattenom et d’un réacteur du Bugey et de Gravelines ont également été à nouveau retardés, a indiqué la FNME-GGT.
Les retards de maintenance se sont également étendus au réacteur de Belleville par rapport à plus tôt, ont déclaré des représentants syndicaux.
Sébastien Menesplier
Secrétaire général du syndicat FNME-CGT, a déclaré que la grève n’aurait pas d’impact sur l’approvisionnement en électricité cet hiver.
Il a ajouté que les travailleurs sont légalement tenus d’assurer la continuité du service public de l’électricité, les obligeant à augmenter la production ou à reprendre les opérations afin de ramener les réacteurs sur le réseau en cas de déséquilibre entre l’offre et la demande.
« Ces actions n’affectent que les livres de l’entreprise
Un jour de retard dans une panne d’unité vaut généralement 1 million d’euros. Au prix actuel de l’électricité, c’est cinq à dix fois plus », a déclaré Menesplier.
Les travailleurs des centrales nucléaires de Dampierre et de Paluel se préparent également à un week-end de grève, a déclaré la représentante FNME-CGT Virginie Neumayer.
« Les exigences varient légèrement d’un endroit à l’autre
Mais tendent à des exigences (salariales) », a déclaré Neumeier.
Les pourparlers avec EDF devraient commencer la semaine prochaine
Et la CGT devrait rencontrer la direction le 19 octobre, a-t-elle ajouté.
La ministre de la Transition énergétique
Agnès Pannier-Runacher, a déclaré vendredi à la radio LCI qu’elle espérait que la situation se calmerait.
« Nous venons d’être informés que CGT Energie a signé un accord de branche pour une revalorisation salariale… Je pense que c’est une bonne nouvelle pour désamorcer », a-t-elle déclaré.
La date de redémarrage des réacteurs Cruas 3 et 4 touchés par la grève a été retardée d’une journée.
La disponibilité de l’énergie nucléaire française est de 53 % de la capacité totale
Avec 25 réacteurs hors service pour maintenance.
Les syndicats CGT ont également limité l’approvisionnement en carburant dans le pays et fermé la porte aux négociations au milieu d’une semaine de grève du géant pétrolier TotalEnergies (TTEF.PA), alors que l’action revendicative se poursuit, permettant aux syndicats plus modérés de s’entendre sur le protocole salarial. .
💡 Source et référence
« Reuters.com », via : Une grève perturbe la production d’électricité des centrales nucléaires françaises.